En cette fête de saint Thomas d'Aquin, la somme théologique de Joseph tient en un mot : Jésus. Et par comparaison, Thomas d'Aquin ne s'offusquerait certainement pas de trouver en Joseph son maître théologique. Il est revenu au docteur angélique d'exprimer et de développer en mots ce qui était contenu dans le noyau central gardé par Joseph.
Joseph fut le théologien le plus réaliste qui soit. Sa théologique de l'Incarnation était vécue, comme Thomas d'Aquin, à genoux. On dit que Thomas d'Aquin priait sa théologie à genoux devant le saint Sacrement. C'est la continuité exacte de la théologie vécue de Joseph, agenouillé devant l'Enfant. Et lorsque Thomas d'Aquin travaille intellectuellement, sa théologie s'élabore comme Joseph travaillait en son atelier : concrètement, en collant au réel du don divin de la création.
Et si la théologie de Thomas d'Aquin nous nourrit encore aujourd'hui, c'est parce que Thomas a porté son travail intellectuel dans la prière, orientant son coeur vers la Trinité et agissant dans sa vie comme dans ses écrits. Sa cohérence de vie entre ses écrits et ses actes personnels a assuré la fécondité de son oeuvre dans l'Eglise et pour l'Eglise. Comme Joseph. Gardons nous d'opposer le Théologien et le Charpentier, l'intellectuel et le manuel, l'un et l'autre étaient des bâtisseurs solides et fiables!
J'aime penser qu'aimer Joseph conduit à aimer Thomas d'Aquin, et vise versa. Nous avons aujourd'hui tant besoin de théologie, cette science vitale qui chasse les erreurs, rétablit la paix intérieure, ordonne les pensées vers Dieu et peut-être délivre mieux que des recherches de guérison trop sensibles. On voit beaucoup de personnes aujourd'hui en recherche d'une formation théologique, assoiffées de ce réalisme qui ouvre une théologie du quotidien plutôt que de l'extraordinaire ou du magique. La théologie elle aussi peut chasser les démons comme les prières de délivrances, en répondant à des besoins profonds de l'âme et en éclairant sans effrayer.
Et il est aisé de deviner que Joseph aurait lu avec intérêt et en comprenant de l'intérieur Thomas d'Aquin. Par contre, effectivement, il est plus difficile de savoir si Thomas d'Aquin savait fabriquer tous les objets du quotidien de ses mains. Quoi qu'il en soit, l'un comme l'autre oeuvraient à la paix intérieure, à l'équilibre, à la recherche et à l'amour de la vérité.
Anne C
J'aime penser qu'aimer Joseph conduit à aimer Thomas d'Aquin, et vise versa. Nous avons aujourd'hui tant besoin de théologie, cette science vitale qui chasse les erreurs, rétablit la paix intérieure, ordonne les pensées vers Dieu et peut-être délivre mieux que des recherches de guérison trop sensibles. On voit beaucoup de personnes aujourd'hui en recherche d'une formation théologique, assoiffées de ce réalisme qui ouvre une théologie du quotidien plutôt que de l'extraordinaire ou du magique. La théologie elle aussi peut chasser les démons comme les prières de délivrances, en répondant à des besoins profonds de l'âme et en éclairant sans effrayer.
Et il est aisé de deviner que Joseph aurait lu avec intérêt et en comprenant de l'intérieur Thomas d'Aquin. Par contre, effectivement, il est plus difficile de savoir si Thomas d'Aquin savait fabriquer tous les objets du quotidien de ses mains. Quoi qu'il en soit, l'un comme l'autre oeuvraient à la paix intérieure, à l'équilibre, à la recherche et à l'amour de la vérité.
Anne C