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Le Rosaire, une prière-commentaire du dernier chapitre de la Constitution Lumen Gentium du IIe Concile du Vatican, chapitre qui traite de l'admirable présence de la Mère de Dieu dans le mystère du Christ et de l'Église. Jean-Paul II

A l'heure de la célébration des 50 ans du Concile, et de la fête du Rosaire, écoutons le Bienheureux Jean-Paul II nous redire pourquoi le Rosaire était sa prière préférée, son enracinement dans le mystère de l'Eglise et du Christ. Ce court texte de 1978 annonce le travail théologique marial de Jean-Paul II : il n'y parle pas encore de l'introduction qu'il fera des mystère lumineux, mais dans le " mode d'emploi christologique" donné du Rosaire est inclu déjà l'encyclique sur le Rosaire que publiera Jean-Paul II au court de son pontificat éminemment marial et conciliaire.



La Vierge de Fourvière au lever du soleil.
La Vierge de Fourvière au lever du soleil.
« Je voudrais attirer votre attention sur le Rosaire.
Le Rosaire est ma prière préférée. C'est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur.
Dans cette prière, nous répétons de multiples fois les paroles de l'Archange et d'Élisabeth à la Vierge Marie. Toute l'Église s'associe à ces paroles.
On peut dire que le Rosaire est, d'une certaine manière, une prière-commentaire du dernier chapitre de la Constitution Lumen gentium du IIe Concile du Vatican, chapitre qui traite de l'admirable présence de la Mère de Dieu dans le mystère du Christ et de l'Église.
En effet, sur l'arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus Christ.
Réunis en Mystères joyeux, douloureux et glorieux, ils nous mettent en communion vivante avec Jésus à travers le Cœur de sa Mère, pourrions-nous dire.
En même temps, nous pouvons rassembler dans ces dizaines du Rosaire tous les événements de notre vie individuelle ou familiale, de la vie de notre pays, de l'Église, de l'humanité : c'est-à-dire nos événements personnels ou ceux de notre prochain, et en particulier de ceux qui nous sont les plus proches, qui nous tiennent le plus à cœur.
C'est ainsi que la simple prière du Rosaire s'écoule au rythme de la vie humaine.
Au cours de ces dernières semaines, j'ai eu l'occasion de rencontrer beaucoup de personnes représentant divers milieux, nations, Églises et communautés chrétiennes.
Je veux assurer que je n'ai pas manqué de traduire ces rapports dans le langage de la prière du Rosaire, pour que tous puissent se retrouver au cœur de la prière qui donne à toutes choses leur pleine dimension.
J'ai reçu aussi ­ et le Saint-Siège pareillement ­ de nombreuses manifestations de bienveillance provenant d'hommes du monde entier. Je veux traduire ma gratitude dans les dizaines du Rosaire pour pouvoir l'exprimer non seulement d'une manière humaine, mais aussi dans la prière, dans cette prière si simple et si riche.
De tout cœur, je vous exhorte tous à la réciter. »
 
Jean Paul II, homélie du 29 octobre 1978, extraits.

Le Rosaire, prière des humbles...merci à cette petite soeur inconnue qui passait dans le métro avec son rosaire discrètement égrené au milieu de la vie urbaine, des générations qui passent et demandent un peu de leur bénédiction aux priants qui portent le monde !
Le Rosaire, prière des humbles...merci à cette petite soeur inconnue qui passait dans le métro avec son rosaire discrètement égrené au milieu de la vie urbaine, des générations qui passent et demandent un peu de leur bénédiction aux priants qui portent le monde !

Vendredi 5 Octobre 2012
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