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16) Le retour du Christ


 

 

suite à parcours sur l’Apocalypse ; p. Géron. La Création Nouvelle : la Fiancée, la Cité Sainte et le Fleuve

15 LE RETOUR DU CHRIST

JE VIENS BIENTÔT 22, 16-21

 [1]

L’âme toute belle devant son Epoux

Nous venons de suivre l’itinéraire entier de l’âme conduite par l’Esprit vers la vie tandis qu’elle se croyait rejetée et abandonnée par Dieu et devant recourir à tels ou tels stratagèmes pour obtenir le recours en grâce. Or il n’en est rien. Ce retour est l’œuvre du Seigneur si l’âme accepte simplement de n’être rien (« Heureux ceux qui ont une âme de pauvre, car le Royaume des Cieux est à eux » Mt. 5, 3), de ne se prévaloir en rien pour se laisser guider seulement par l’Esprit. Elle aura traversé bien des purifications pour enfin paraître toute belle devant son époux. En effet « la femme, sur le point d’accoucher, s’attriste parce que son heure est venue ; mais lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus des douleurs, dans la joie qu’un homme soit venu au monde » (Jn. 16, 21). Parce que l’Esprit a transfiguré l’Epouse, celle-ci est prête à accueillir l’Epoux et à s’unir à lui. Tout ce que Dieu veut répandre comme bénédictions peut désormais être reçu en plénitude. C’est pourquoi l’Epouse s’autorise à appeler l’Epoux : « Amen, viens, Seigneur Jésus ! » (22, 20).

Cette longue histoire qui avait commencé tragiquement au jardin de la Genèse, quand l’homme et la femme se cachèrent de devant Dieu parce qu’ils avaient peur de sa présence, trouve ici son accomplissement. Dieu est en quête de l’homme, son enfant chéri, depuis longtemps : « où es-tu ? » (Gn. 3, 9). Jésus n’aura de cesse de l’enseigner : « Et, quand il l’a retrouvée, il la met, tout joyeux, sur ses épaules et, de retour chez lui, il assemble amis et voisins et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, ma brebis qui était perdue ! » (Lc. 15, 5-6).

Le Livre de l’apocalypse possède un caractère et une qualité étonnamment liturgiques. Il est agencé avec précision, selon le déroulement d’un rythme chorégraphique, ponctué par des hymnes, des cantiques, des tableaux, des moments tragiques, des cris et des larmes, des prières et des supplications, des peurs et des consolations. Les anges vont et viennent, montent et descendent, ouvrent des portes dans le ciel, soufflent dans les trompettes, retiennent les éléments de la création, appellent le jugement, adorent en silence… Couleurs, senteurs et musiques, processions et apparitions d’un lieu du ciel ou d’un autre nous invitent à participer à cette action unique qui donne la mesure de l’Histoire des hommes.

La Parole sonde les coeurs

Cette action est l’expression de la Parole unique de Dieu. Nous voyons cette Parole se réaliser, se déployer dans toute sa puissance et selon toutes ses virtualités : elle sonde les cœurs et les purifie, les illumine, les transfigure, les juge et les déifie. Mais cette Parole n’est en rien un spectacle même si elle est proclamée au cours de cette impressionnante liturgie. Cette Parole est vivante et nous oblige à entrer dans l’action salvifique mise en œuvre devant nous. « Vivante, en effet, est la parole de Dieu, efficace et plus incisive qu’aucun glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu’au point de division de l’âme et de l’esprit, des articulations et des moelles, elle peut juger les sentiments et les pensée du cœur. Aussi n’y a-t-il pas de créature qui reste invisible devant elle, mais tout est nu et découvert aux yeux de Celui à qui nous devons rendre compte. Ayant donc un grand prêtre souverain qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme la profession de foi. Car nous n’avons pas un grand prêtre impuissant à compatir à nos faiblesses, lui qui a été éprouvé en tout, d’une manière semblable, à l’exception du péché. Avançons-nous donc avec assurance vers le trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour une aide opportune » (Héb. 4, 12-16).

"Viens !"

Le Livre nous invite à avancer vers le Trône de la grâce, à nous approcher de Celui qui siège sur le Trône et de l’Agneau qui a ouvert pour nous les sceaux. Trois fois, la conclusion du Livre nous fait dire : « Viens ! » (vv. 17, 17 et 20). La finalité de cet appel consiste à conformer notre vie à celle du Christ à l’œuvre en nous. A découvrir son action salvifique agissante en nous. De même que les sacrements et toute action liturgique de l’Eglise consistent à déployer devant nos yeux et à nos sens et pour notre intelligence le mystère invisible, de même cette Révélation nous dispose à l’action mystérieuse, invisible mais efficace de l’Esprit du Christ nous configurant de plus en plus à son image. Il convient que nous soyons participants de plus en plus à la vie cachée et que nous coopérions tout entiers et de toutes nos forces ave cette puissance de la grâce. « Du moment donc que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d’en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. Songez aux choses d’en haut, non à celles de la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu : quand le Christ sera manifesté, lui qui est votre vie, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui pleins de gloire » explique saint Paul (Col. 3, 1-4).

Jean-paul II, le mariage et les noces de l’Agneau

Avec une certaine audace théologique, le pape Jean Paul II avait expliqué comment le mystère de la création de l‘homme et de la femme à l’origine représentait le mystère de notre élection divine. « Le mariage est cette plate-forme de la réalisation des desseins éternels de Dieu comme sacrement de la création qui rapproche les hommes, les prépare au sacrement de la rédemption et les introduit dans l’œuvre du salut » (J.P. II, catéchèse du 13 oct. 1982, § 1). Nous comprenons mieux par ce commentaire, la richesse de l’image biblique des Noces de l’Agneau et de l’Eglise. « Le mariage, continue-t-il, constitue la figure sur laquelle s’édifie la nouvelle économie du salut et de l’ordre sacramentel. C’est là que s’origine le don conjugal que l’Eglise a reçu du Christ en même temps que tous les biens de la rédemption et toutes les bénédictions spirituelles » (id. 20 oct. 1982, § 2).

Pour entrer dans cette perspective de l’union avec Dieu, nous sommes invités par l’auteur du Livre de l’Apocalypse à nous tourner vers l’intérieur : « Je me retournai pour regarder la voix qui me parlait » (1, 12). Ainsi, nous détournant des fausses images, les idoles dont la Bête était la figure emblématique, nous garderons en nous l’image véritable, la connaissance et la vision de l’amour fidèle et vrai de Dieu pour nous : « Et je vis la Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu ; elle s’est faite belle, comme une jeune mariée parée pour son époux » (21, 2). Nous entendrons les paroles véridiques et les garderons avec soin : « J’entendis alors une voix clamer, du trône : "Voici la demeure de Dieu avec les hommes. Il aura sa demeure avec eux ; ils seront son peuple, et lui, Dieu-avec-eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux : de mort, il n’y en aura plus ; de pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus, car l’ancien monde s’en est allé." Alors, Celui qui siège sur le trône déclara : "Voici, je fais l’univers nouveau." Puis il ajouta : "Ecris : Ces paroles sont certaines et vraies." » (21, 3-5).

Désormais nous ne vivons plus en référence aux mensonges proférés par la Bête : « elle se mit à proférer des blasphèmes contre Dieu, à blasphémer son nom et sa demeure, ceux qui demeurent au ciel » (13, 6), et par son prophète qui « par les prodiges qu’il lui a été donné d’accomplir au service de la Bête, fourvoie les habitants de la terre, leur disant de dresser une image en l’honneur de cette Bête » (13, 14). Mais c’est cette vérité intérieure expérimentée dans la grâce de l’Esprit Saint qui nous permet de bénéficier de toutes les richesses que nous venons de découvrir au travers de cette Révélation et que le Seigneur ne cesse de réaliser en nous. C’est pourquoi, si l’Epouse appelle l’Epoux, cela signifie proprement qu’elle est entrée dans la connaissance de cette Révélation et qu’elle y adhère de tout son cœur pour y coopérer de toutes ses forces.

Aussi devons-nous nous efforcer de ne rien travestir de cette Révélation car notre liberté ainsi suscitée ne pourrait pas œuvrer comme il convient avec la grâce divine. Les dernières paroles du Livre nous mettent en garde : « Qui oserait y faire des surcharges, Dieu le chargera de tous les fléaux décrits dans ce livre ! Et qui oserait retrancher aux paroles de ce livre prophétique, Dieu retranchera son lot de l’arbre de Vie et de la Cité sainte, décrits dans ce livre ! » (22, 18-19). Reprenons maintenant les différents moments de cette Révélation pour en retenir toute la richesse didactique.

Tout d’abord, nous avons établi le statut de la Parole de Dieu comme une réalité vivante et vivifiante : elle dit et enseigne et elle agit et transforme. Elle est puissance créatrice et révélatrice. Elle s’enracine dans l’acte créateur de Dieu et se déploie dans l’Histoire humaine pour dire à l’homme d’où il vient et où il va en même temps que Dieu le crée et l’amène à Lui. C’est cette Histoire qui est la seule vérité permettant de donner sens à tous les évènements. C’est aussi et en même temps l’Histoire personnelle de la rencontre de Dieu avec chacun de nous.

La Vision du Christ Ressuscité

La vision du Christ ressuscité au commencement du Livre est présentée à l’aide de multiples références bibliques par lesquelles son identité n’est plus à mettre en doute. Il est le seul capable de rencontrer et affronter les puissances de destruction à l’œuvre dans ce monde contre son enfant bien-aimé que chacun d’entre nous est pour Lui. C’est Lui qui profère la Parole en même temps qu’Il est la Parole en personne. Rappelons-nous les premiers mots du Livre : « Révélation de Jésus Christ : Dieu la lui donna [ à Jésus Christ ] pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt… » (1, 1). Dieu donne Jésus à Jésus : le Père engendre le Fils de toute éternité. Et cette Révélation est assortie d’une mission : annoncer aux Eglises que le Christ est présent et agissant au milieu d’elles. Notre chemin au cours de ce Livre nous dévoile précisément comment le Christ agit en nous. Nous sommes directement concernés et pris à partie.

Cette présence du Ressuscité aux Eglises est à la fois un jugement et une promesse. Le Christ révèle la blessure d’infidélité propre à chacune des Eglises. Mais à chacune Il apporte une promesse et un réconfort pour surmonter l’épreuve. Malgré l’infidélité dénoncée, la promesse n’est pas retirée et se réalisera. Telle est la puissance de notre foi dans notre rapport avec le Christ : paraître devant Lui en toute vérité sachant qu’Il possède la puissance de tout renouveler. D’autant que cette pédagogie est celle que l’on retrouve tout au long de l’Histoire Sainte.

L’action commence donc avec l’introduction dans le Cœur du transpercé, dans la vision du Temple ouvert où se tient quelqu’un sur un Trône et près de Lui un Agneau. Notre vocation humaine se comprend à partir de notre vocation divine consistant à voir Dieu face à face. Mais précisément, nous avons perdu l’accès à Dieu depuis notre infidélité. Celle-ci nous étant dévoilée, le Seigneur veut nous en guérir. Afin que nous approchions du Trône pour Le louer comme les Anciens et les Vivants, en une foule innombrable. Il s’agit, pour guérir, de mettre au jour les différents nœuds dans lesquels nous avons pu nous enfermer. L’Agneau ouvre les sceaux.

Cette ouverture des sceaux doit s’entendre comme une dénonciation de toutes les attitudes tordues de notre humanité. Celle-ci, à cause de cette déformation, ne peut plus s’orienter dans le mouvement de vie et de sainteté pour lequel elle a été créée. Toutes les puissances vitales, d’une façon ou d’une autre, sont comme désorientées. C’est pourquoi le Livre prend le temps de les identifier suffisamment et d’en montrer les conséquences néfastes à l’encontre de tous les comportement humains et sociaux, désagrégeant à la fois la solidarité humaine et dégradant le milieu vital de la création confiée par Dieu. Avant d’ouvrir le 7ème sceau, il s’agit d’accepter d’entrer dans une démarche de conversion au risque de rester enfermé dans la peur et la révolte.

Le Seigneur marque les fronts de ses enfants

Le Seigneur marque au front ses enfants. Le Seigneur rappelle la puissance de vie et de grâce protectrice présente dans le baptême et dans tous les signes préfiguratifs du baptême par lesquels Il a voulu témoigner sa bienveillante protection. Dieu rappelle qu’Il n’a pas fait la mort. C’est sous la protection du baptême que nous devons toujours nous placer pour que le choix de Dieu envers nous soit toujours une décision plus forte que toutes les contradictions que nous pourrions entendre ou imaginer. La puissance de la foi est requise pour entrer dans cette opération de purification.

La purification à laquelle Dieu nous convie pour que nous le rencontrions s’effectue dans un contexte liturgique. Nous sommes invités à participer à une action où s’opère la manifestation de la gloire de Dieu et le salut de l’homme. Et non pas dans un contexte de règlement de compte. La guérison et la délivrance que Dieu réalise en nous dépasse l’horizon un peu étroit de nos propres problématiques. Elle s’exerce à la dimension de toute la création depuis le commencement du monde jusqu’au terme de l’Histoire humaine. C’est une liturgie purificatrice où tombent toutes les illusions et par laquelle doit aussi tomber cette muraille intérieure, muraille de l’orgueil dans lequel la souffrance peut enfermer l’homme blessé. Cette libération consiste à refuser de continuer d’en vouloir au monde entier en le tenant pour l’unique responsable de nos malheurs. Et d’entrer dans une attitude juste et adulte où l’on va porter sa croix humblement, à la suite de Jésus.

Maternité de l’Eglise

Cette œuvre de guérison va être rappelée à travers les initiatives précédentes prises par le Seigneur au cours de l’Histoire Sainte. Déjà les prédicateurs que furent les prophètes avaient invité les hommes à sortir de cet endurcissement du cœur si néfaste. Le Livre de l’Apocalypse reprend l’ensemble de l’histoire de la prophétie et de la prédication annoncée à Israël en un raccourci extraordinaire, montrant ainsi quel était l’unique objet de cette prédication : annoncer la promesse de Dieu à tous les peuples comme bénéficiaires avec Israël de l’héritage du Royaume. Et n’est-ce pas là particulièrement que va achopper leur ministère ainsi que celui de Jésus ? La libération que Dieu veut pour nous consiste à nous établir les uns et les autres en une communauté sainte de disciples réalisant la plénitude de son Corps qu’est l’Eglise.

Aussi en 3 images successives, tout est dit : le Temple et son arche, la Femme qui enfante et le Dragon qui veut dévorer l’enfant. Le combat dépasse les forces de l’homme. C’est la maternité de l‘Eglise qui s’exerce pour faire entrer ses enfants dans l‘arche sainte et l’alliance. Cette maternité est une œuvre de puissance malgré les assauts de l’adversaire. Elle est confiée à l’Eglise que Marie a préfigurée. Pour accepter notre œuvre de guérison et de libération, nous devons la resituer dans la maternité spirituelle et cosmique de l’Eglise qui s’exerce victorieusement au cœur des plus terribles persécutions.

L’ensemble de ces persécutions qui ont lieu à la fois dans le monde selon une dimension planétaire s’exercent aussi à notre échelle individuelle. Elles se déroulent aussi en notre âme. Elles sont fomentées par l’adversaire qui, malgré la puissance de sa séduction et de ses stratagèmes est déjà vaincu. La victoire spirituelle ne consiste donc pas à vouloir anéantir l’adversaire mais à apprendre à ne pas l’écouter ni prêter attention à ses insinuations mensongères. Elles sont donc évoquées ici avec force détails et précisions. Et elles sont évoquées par ce qu’elles semblent avoir de plus terrifiant pour montrer justement leur inanité.

Le dévoilement : apocalypse, révélation

Face au déchaînement des puissances ennemies apparaît la victoire de l’Agneau célébrée nuit et jour dans l’Eglise, en tout temps et en tout lieu. La vie divine exprimée dans les sacrements terrasse l’adversaire et ses comédies ne convainquent désormais plus grand monde. La liturgie eucharistique est particulièrement évoquée, à travers les signes de la moisson et de la vendange, comme lieu où s’opèrent le dévoilement des rébellions les plus subtiles face à la vérité divine. Tout est mis à nu. Plus rien ne peut résister devant l’Agneau qui donne sa vie pour ses brebis. La rédemption opérée par le Christ touche tous les cœurs.

Comment passer de Babel la révoltée à l’Epouse de l’Agneau ? La succession des 7 fléaux a pour but de débusquer les compromissions plus ou moins conscientes dans le cœur de l’homme endurci par le péché et la volonté de se justifier. Seule la douceur du visage du Christ parfaitement lucide devant ses bourreaux a pu briser les cœurs les plus durs. Aussi lui a-t-on volontairement voilé la face pour ne pas avoir à soutenir la clarté de son regard dénonçant les mensonges et proclamant la miséricorde. Là est notre espérance, à savoir que l’œuvre de dévoilement s’est accompli. C’est le nom du Livre : Apocalypse, Révélation.

Le Visage du Christ se penche sur l’homme

Le visage du Christ se penche sur l’homme et le fait entrer dans un jugement comme le début du livre de l’Apocalypse nous l’avait annoncé : « Voici, il vient avec les nuées ; chacun le verra, même ceux qui l’ont transpercé, et sur lui se lamenteront toutes les races de la terre. Oui, Amen ! » (1, 7). Ceux qui l’ont aimé, servi et attendu bénéficient de sa miséricorde infinie éternellement proposée. Mais elle ne peut être reçue que dans la vérité du jugement sur soi-même qui resplendit à partir du crucifié. Ainsi établis dans cette vérité, les disciples ne peuvent plus se laisser entraîner ni séduire par l’audace de l’adversaire relâché au terme des 1000 années. Leur union au Sauveur le couvre de honte à jamais. La victoire et le salut sont donnés dans la plénitude de la liberté offerte aux disciples. L’amour du Christ les a saisis pour toujours dans une union indéfectible.

« L’Esprit et l’Epouse disent : "Viens !"

« L’Esprit et l’Epouse disent : "Viens !" Que celui qui entend dise : "Viens !" Et que l’homme assoiffé s’approche, que l’homme de désir reçoive l’eau de la vie, gratuitement » (22, 17). L’accès à l’arbre de vie du premier jardin est ouvert et la Cité sainte descendue du Ciel est habitée par le peuple nouveau. Ici-bas dans la foi, nous vivons déjà au cœur de l’Eglise et nous mangeons le fruit de l’arbre de vie dans l’Eglise. « Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous savons que lors de cette manifestation nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1° Jn. 3, 2). C’est pourquoi nous continuons de l’appeler : « Amen, viens, Seigneur Jésus ! », sachant que selon sa promesse « la grâce du Seigneur Jésus est avec tous. »

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Notes

[1] 16 Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. 17 Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement. 18 Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; 19 et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. 20 Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt. Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! 21 Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous !


Samedi 27 Février 2010
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