Trouver un milieu ecclésial sain et saint.
Certes, il y a l'habituel rappel : l'Eglise est faite de pécheurs.
Puis le rappel des scandales, obstacle désormais fort pour les jeunes vocations.
Et enfin, les " fondateurs" : les milieux ecclésiaux sains ( composés toujours de pécheurs!) ont des fondateurs sanctifiés, béatifiés et canonisés. La prudence actuelle, face aux utopies spiritualistes, ( le pape Benoît les appelle " utopies spiritualistes anarchiques " et le pape François dénonce leur corruption), la prudence donc est de trouver un milieu vocationnel sain et saint.
Puis le rappel des scandales, obstacle désormais fort pour les jeunes vocations.
Et enfin, les " fondateurs" : les milieux ecclésiaux sains ( composés toujours de pécheurs!) ont des fondateurs sanctifiés, béatifiés et canonisés. La prudence actuelle, face aux utopies spiritualistes, ( le pape Benoît les appelle " utopies spiritualistes anarchiques " et le pape François dénonce leur corruption), la prudence donc est de trouver un milieu vocationnel sain et saint.
Le label " saint" et les médias
Les saints frayent leur route jusqu'à la sainteté reconnue, indispensable pillier du discernement vocationnel. Les canonisations, et donc les saints canonisés, sont des phares sur une mer agitée où les faux fondateurs sont légions...
Outre les saints " anciens" et toujours d'actualité, il y a les saints récents, aussi rayonnants, et aussi solides. Ils sont, par la grâce et la prière, des canaux fiables de discernements vocationnels. Une remarque cependant : les contrefaçons existent, telles des bouteilles de bon vin dont l'étiquette est parfaitement imitée, mais le contenu frelaté. Pour ne pas se faire prendre, il faut donc avertir les jeunes vocations d'aller à la source : pour suivre Thérèse de Lisieux, mieux vaut aller au Carmel ou dans l'oeuvre d'un saint canonisé que dans une copie servant de cheval de Troie à tout autre chose. ( Secte, psycho-spirituel, gnôse, etc)
Bref, en attendant que passe la période des faux fondateurs et autres mystiques gélatineux, pourvus d'étiquettes ecclésiales de basse qualité, autant recommander dès le début de l'appel la filière ecclésiale sûre. Et cela, sans se fier aux promotions médiatiques : un petit couvent sain et saint, caché et inconnu, est souvent plus fiable, car loin du star système ou des polémiques médiatiques de tous bords. Enfin, quand le fondateur est canonisé, son oeuvre vraiment reconnue, - et même s'il est décrié par les médias- garder confiance dans l'Eglise et ne plus hésiter. Seuls les saints ont de l'avenir en tant que fondateurs. Les autres fondations attendent leur saint réformateur envoyé par l'Eglise...ou leur irrémédiable déclin. Comme le dit l'encyclique Lumen Fidei sur la foi et les oeuvres, les oeuvres centrées sur l'humain sont rendues stériles comme " un arbre loin de l'eau". ( Lumen Fidei, 20). L'expression est juste, qui dit : " rendues stériles", elles ne le sont peut-être pas au début mais le deviennent par manque d'ecclésialité, pour ne pas avoir reconnu quand l'Eglise les sauvait. En témoigne le départ dans ce cas là de nombreuses vocations vers d'autres fondations plus fiables.
Outre les saints " anciens" et toujours d'actualité, il y a les saints récents, aussi rayonnants, et aussi solides. Ils sont, par la grâce et la prière, des canaux fiables de discernements vocationnels. Une remarque cependant : les contrefaçons existent, telles des bouteilles de bon vin dont l'étiquette est parfaitement imitée, mais le contenu frelaté. Pour ne pas se faire prendre, il faut donc avertir les jeunes vocations d'aller à la source : pour suivre Thérèse de Lisieux, mieux vaut aller au Carmel ou dans l'oeuvre d'un saint canonisé que dans une copie servant de cheval de Troie à tout autre chose. ( Secte, psycho-spirituel, gnôse, etc)
Bref, en attendant que passe la période des faux fondateurs et autres mystiques gélatineux, pourvus d'étiquettes ecclésiales de basse qualité, autant recommander dès le début de l'appel la filière ecclésiale sûre. Et cela, sans se fier aux promotions médiatiques : un petit couvent sain et saint, caché et inconnu, est souvent plus fiable, car loin du star système ou des polémiques médiatiques de tous bords. Enfin, quand le fondateur est canonisé, son oeuvre vraiment reconnue, - et même s'il est décrié par les médias- garder confiance dans l'Eglise et ne plus hésiter. Seuls les saints ont de l'avenir en tant que fondateurs. Les autres fondations attendent leur saint réformateur envoyé par l'Eglise...ou leur irrémédiable déclin. Comme le dit l'encyclique Lumen Fidei sur la foi et les oeuvres, les oeuvres centrées sur l'humain sont rendues stériles comme " un arbre loin de l'eau". ( Lumen Fidei, 20). L'expression est juste, qui dit : " rendues stériles", elles ne le sont peut-être pas au début mais le deviennent par manque d'ecclésialité, pour ne pas avoir reconnu quand l'Eglise les sauvait. En témoigne le départ dans ce cas là de nombreuses vocations vers d'autres fondations plus fiables.
Saint Ignace
Enfin, le choix d'une communauté est le choix de suivre le Christ dans son Eglise. Pour choisir, il est bon de se fier autant à son coeur qu'à sa raison, et de faire un peu de droit canon, notammment pour vérifier si la communauté respecte les critères d'état de vie consacrée, ( Séparation des fors, clarté des états de vie, non confusion entre eux, etc) et la sagesse de l'Eglise. Que de belles et saintes vocations partout dans le monde, de saints fondateurs canonisés contemporains, de charité créative et inventive, de miracles reconnus et vérifiés! Chaque " bulle" qui proclame un nouveau saint ( voir par exemple sur le site du Vatican les textes de Jean-Paul II sur tous ces saints ) est une occasion de louange et de découvertes ecclésiales magnifiques.
Josefa Petersky
Josefa Petersky