3) Le combat pour le droit à la Vie. Avec une majuscule. La base, c'est la liberté religieuse, sur laquelle on peut fonder la civilisation de la vie et de l'amour.



La liberté religieuse, source et synthèse des droits de l'homme.

Une "vraie" oasis, avec des palmiers, de (petites) dunes de sable et un point d'eau, a été installée mercredi 4 mai sur le parvis de Notre-Dame de Paris à l'occasion de la manifestation "La palme de la liberté" par l'Aide à l'Eglise en détresse (AED) pour défendre la liberté religieuse dans le monde.
Une "vraie" oasis, avec des palmiers, de (petites) dunes de sable et un point d'eau, a été installée mercredi 4 mai sur le parvis de Notre-Dame de Paris à l'occasion de la manifestation "La palme de la liberté" par l'Aide à l'Eglise en détresse (AED) pour défendre la liberté religieuse dans le monde.

  

Dans Centesimus Annus, le bienheureux Jean-Paul II note " qu'en  un sens, la source et la synthèse des droits de l'homme, c'est la liberté religieuse, entendue comme le droit de vivre dans la vérité de sa foi et conformément à la dignité transcendante de sa personne". Ce langage peut ne pas être immédiatement accessible à un croyant peu formé ou à un agnostique. Le croyant peu formé ne verra pas l'enjeu fondamental de la liberté religieuse comme droit de l'homme, et le lien avec la dignité de la personne, mais l'histoire a toujours montré les abus contre la liberté religieuse comme point de départ des exactions les plus inhumaines. Seule le respect de la liberté religieuse peut mettre fin aux guerres de religion, y compris de la part de baptisés, aux guerres soit disant 
" saintes", à l'utilisation de la religion pour les intérêts belliqueux des uns et des autres. Le respect de la liberté religieuse assure le respect de la personne humaine, de sa dignité, de sa liberté et le développement d'un oecuménisme où le meilleur de chaque religion est mis en commun.

 

Le respect de la vie.


 
Rédigé par admin le Mercredi 30 Novembre 2011 à 13:26 | Commentaires {0}

Notez Tags : Droits de l'homme

 



Conscience et loi naturelle : convergence universelle.

Jean-Paul II à l'ONU
Jean-Paul II à l'ONU

  

Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul II ont donc salué positivement l'existence de la déclaration des Droits de l'Homme de 1948 qui a favorisé une prise de conscience. Comme l'a dit Jean-Paul II, cette déclaration " n'est pas seulement le fait des individus mais aussi des nations et des peuples. " Il est incontestable que cette prise de conscience collective a joué un rôle pour provoquer les manifestations de foule pacifiques, qui ont ébranlé puis renversé les régimes oppressifs. Rappelons-nous les foules ouvrières ôtant elles-mêmes toute légitimité à l'idéologie  qui prétendait les représenter en Pologne, en constatant que les droits des travailleurs n'étaient plus respectés par le régime communiste.  Or ces foules n'étaient pas composées uniquement de chrétiens, ne voulaient d'ailleurs pas, l'avenir l'a montré, être gouvernés par des chrétiens. Mais elles adoptaient des expressions et des principes de doctrine sociale de l'Eglise, comme l'a remarqué Jean-Paul II dans Centesimus Annus, parce qu'elles y retrouvaient ce que leur conscience et la loi naturelle leur suggéraient. 

 

Et les devoirs de l'homme? en particulier celui de faire respecter les droits de l'homme ?


 
Rédigé par admin le Mercredi 30 Novembre 2011 à 13:23 | Commentaires {0}

Notez Tags : Droits de l'homme

1) La rupture avec la loi naturelle?


 

 



Le lien avec la loi naturelle.

La loi naturelle ?...euh,naturellement, je connais!

  
Dans la doctrine sociale de l'Eglise, il est très souvent fait mention de la loi naturelle, c'est-à-dire des règles du jeu qui permettent à l'homme de bien  conduire sa vie, s'il écoute sa conscience et s'il l'éclaire.  

Cette loi naturelle, cette morale naturelle, a été inscrite par Dieu dans la conscience de l'homme mais le péché originel obscurcit la conscience. Il est donc juste que la conscience puisse être éclairée. En se révélant au Peuple Juif, puis en s'incarnant, Dieu a permis à l'humanité de retrouver ses marques, marques qui étaient restées incrites dans sa conscience. 

 

Rédigé par admin le Mercredi 30 Novembre 2011 à 13:20 | Commentaires {0}

Notez Tags : Loi naturelle

4) Vers le développement solidaire de l'humanité.


 

 



Le pourquoi de la diffusion nécessaire de la propriété privée dans les couches les plus modestes de la société.

Redécouvrons le bonheur dans la solidarité.
C'est au nom du principe de la destination universelle des biens que l'Eglise défend le droit de propriété privée, qui en est une application. L'application particulière ne saurait s'opposer au principe lui-même, duquel elle dépend. Il serait donc totalement immoral et injuste que les puissants, dont le pouvoir peut être issu d'une fortune déjà transmise, d'une compétence professionnelle, d'une appartenance politique ou idéologique, puissent accumuler sans cesse des richesses dont seraient exclus le plus grand nombre. C'est pourquoi le Pape Jean XXIII reprit avec force dans l'encyclique Mater et Magistra  ( N° 113-114) le thème déjà abordé par ses prédécesseurs de la diffusion de la propriété privée dans les couches sociales les plus modestes :
 

 

Rédigé par admin le Mercredi 30 Novembre 2011 à 12:59 | Commentaires {0}

Notez Tags : gratuité

 

3) La propriété d'autrui mérite le respect. Le magistère et l'enseignement de l'Eglise nous l'explique en profondeur.



Pourquoi est-ce que " tu ne voleras pas" ?

Il n'est pas inutile de préciser qu'une conséquence de la légitimité du droit de propriété, c'est que la propriété d'autrui mérite le respect. Autrement dit, le septième commandement de la loi de Moïse, " tu ne voleras pas", garde toute sa valeur. Certes, il y a une exception, qui est celle de la nécessité urgente de subvenir à un besoin immédiat de nourrriture ou d'abri. Quand on meurt de faim, on mange ce qu'on trouve à sa portée et ce n'est pas un vol.  
 

Qu'est-ce que " voler" ?

Mis à part ce cas de force majeure, toute manière de prendre ou de retenir injustement le bien d'autrui est une grave faute morale. Le catéchisme de l'Eglise catholique, tout en donnant les raisons profondes, cite de nombreux exemples, avec bien sûr un ordre de grandeur : garder des objets prêtés ou perdus que l'on pourrait rendre, frauder dans le commerce, payer d'injustes salaires, monter les prix en spéculant sur l'ignorance ou la détresse des autres, etc. Et il ajoute dans les actes moralement illicites, la spéculation en vue de tirer un avantage au détriment des autres, la corruption, les abus de biens sociaux, la fraude fiscale, la contre-façon des chèques et des factures, le gaspillage, le vandalisme, la fraude dans les transports en commun, etc, etc! 
"L’Escamoteur aurait été peint entre 1475 et 1480. C’est une œuvre qui se moque de la stupidité, de la naïveté du peuple. Elle se classe dans les tableaux à scènes moralisatrices. Sur ce tableau, une dizaine de personnes sont regroupées sur la partie gauche pour admirer les tours de passe-passe d’un prestidigitateur situé lui seul, à droite du tableau. Il tient une perle entre le pouce et l’index ; l’un des spectateurs la regarde attentivement, plié en deux. Si celui-ci était redressé, il dépasserait d’une tête les autres personnages. On peut voir une grenouille entre ses lèvres et une autre sur la table. La perspective de la table s’accorde assez mal avec le reste du tableau. Profitant de l’attention que porte le spectateur au charlatan, un moine qui se situe derrière le spectateur fait mine de regarder ailleurs pendant qu’il lui dérobe sa bourse bien remplie." (source :Vivat.be)
"L’Escamoteur aurait été peint entre 1475 et 1480. C’est une œuvre qui se moque de la stupidité, de la naïveté du peuple. Elle se classe dans les tableaux à scènes moralisatrices. Sur ce tableau, une dizaine de personnes sont regroupées sur la partie gauche pour admirer les tours de passe-passe d’un prestidigitateur situé lui seul, à droite du tableau. Il tient une perle entre le pouce et l’index ; l’un des spectateurs la regarde attentivement, plié en deux. Si celui-ci était redressé, il dépasserait d’une tête les autres personnages. On peut voir une grenouille entre ses lèvres et une autre sur la table. La perspective de la table s’accorde assez mal avec le reste du tableau. Profitant de l’attention que porte le spectateur au charlatan, un moine qui se situe derrière le spectateur fait mine de regarder ailleurs pendant qu’il lui dérobe sa bourse bien remplie." (source :Vivat.be)
 

Les causes profondes du vol.

Toutes les inventions, parfois ingénieuses des hommes, pour s'approprier le bien d'autrui, relèvent au fond de l'avarice, c'est-à-dire d'une recherche désordonnée des biens de la terre, dont on fait une fin en soi alors qu'ils ne sont qu'un moyen. Comme le dit le proverbe, "l'argent est un bon serviteur, mais un mauvais maître". Le voleur, dont nous n'étudions pas ici le profil psychologique ( et donc les circonstances atténuantes parfois, comme la peur de manquer après un traumatisme, etc) mais moral, est asservi. Pour satisfaire ses envies et ses besoins, il va mépriser aussi bien le travail honnête qui pourrait être le sien, et le travail des autres. L'exploitation d'autrui est aussi une forme de vol. 

 
Quentin Metsys, le banquier et sa femme. Dans le reflet du miroir posé entre eux, un voleur qui les guette...
Quentin Metsys, le banquier et sa femme. Dans le reflet du miroir posé entre eux, un voleur qui les guette...
 

L'insatisfaction

 Jean-Paul II a développé ce thème à plusieurs reprises en montrant les méfaits d'une société de consommation anarchique. Nous lisons dans Sollicitido Rei Socialis, aux numéros 28 et 29 : 


"Une constatation déconcertante de la période la plus récente devrait être hautement instructive: à côté des misères du sous-développement, qui ne peuvent être tolérées, nous nous trouvons devant une sorte de surdéveloppement, également inadmissible parce que, comme le premier, il est contraire au bien et au bonheur authentiques. En effet, ce surdéveloppement, qui consiste dans la disponibilité excessive de toutes sortes de biens matériels pour certaines couches de la société, rend facilement les hommes esclaves de la «possession» et de la jouissance immédiate, sans autre horizon que la multiplication des choses ou le remplacement continuel de celles que l'on possède déjà par d'autres encore plus perfectionnées. C'est ce qu'on appelle la civilisation de «consommation», qui comporte tant de «déchets» et de «rebuts». Un objet possédé et déjà dépassé par un autre plus perfectionné est mis au rebut, sans que l'on tienne compte de la valeur permanente qu'il peut avoir en soi ou pour un autre être humain plus pauvre. 

Nous touchons tous de la main les tristes effets de cette soumission aveugle à la pure consommation: d'abord une forme de matérialisme grossier, et en même temps une insatisfaction radicale car on comprend tout de suite que - à moins d'être prémuni contre le déferlement des messages publicitaires et l'offre incessante et tentatrice des produits de consommation - plus on possède, plus aussi on désire, tandis que les aspirations les plus profondes restent insatisfaites, peut-être même étouffées. 

L'encyclique du Pape Paul VI a signalé la différence, si fréquemment accentuée de nos jours, entre l'«avoir» et l'«être»51, différence exprimée précédemment avec des mots précis par le Concile Vatican II52. «Avoir» des objets et des biens ne perfectionne pas, en soi, le sujet humain si cela ne contribue pas à la maturation et à l'enrichissement de son «être», c'est-à-dire à la réalisation de la vocation humaine en tant que telle." 

Un objet garde une valeur permanente pour plus pauvre que soi : halte à la " consodévoration".
Un objet garde une valeur permanente pour plus pauvre que soi : halte à la " consodévoration".
 

Les méfaits de l'argent-roi.

Au voleur ! Mais que fait le Magistère ?
Le pape, au nom de la liberté d'entreprendre, se réjouit de voir se développer l'économie libre mais, en même temps, comme tous ses prédécesseurs depuis Léon XIII, il condamne le libéralisme individualiste et matérialiste où la recherche excessive et exclusive du profit comme une fin en soi favorise la construction de structure de péché. L'argent roi engendre très vite la fraude, en sport le dopage, les tricheries diverses, l'endurcissement du coeur, la volonté de domination, etc.  L'esprit du mal, qui a voulu tenter le Christ lui-même par deux fois sur le thème de la convoitise des pains et des richesses, cherche à dévoyer le droit de propriété, qui est légitime, en avidité désordonnée des biens matériels.
 

Et le respect de la propriété publique?

le bien public bien géré multiplie les biens.
le bien public bien géré multiplie les biens.
 La propriété privée n'est pas la seule à devoir être respectée. La propriété publique doit l'être aussi, ainsi que d'une manière encore plus générale, la création toute entière. Pensons au vandalisme, aux tricheries sur les transports en commun, aux excès de vitesse ( respect...de la vie d'autrui et de la sienne propre!!!), la notion de propriété publique fait partie de notre quotidien, ne serait-ce que par les impôts...Il est important de savoir que cette notion de propriété publique doit être limitée à ce qui permet à l'Etat et à ses services d'accomplir sa mission de bien commun dans le respect du principe de subsidiarité. Si tel est le cas, il est clair que le bien public doit être respecté par les citoyens comme s'il s'agissait d'un bien privé, que les impôts et les cotisations doivent être payés, etc...le civisme est une vertu morale qui peut être expliquée à la jeunesse en terme de bien commun, sachant que l'exemple donné par les adultes permettra aux jeunes de tester la crédibilité des éducateurs et d'un système qu'ils n'admettent pas s'il n'est pas garanti par la génération précédente.
 

La création, propriété publique universelle : le livre de la nature est unique et indivisible.

Globe solidarité : Le livre de la nature est unique et indivisible, qu’il s’agisse de l’environnement comme de la vie, de la sexualité, du mariage, de la famille, des relations sociales, en un mot du développement humain intégral."  B.VXI
Globe solidarité : Le livre de la nature est unique et indivisible, qu’il s’agisse de l’environnement comme de la vie, de la sexualité, du mariage, de la famille, des relations sociales, en un mot du développement humain intégral." B.VXI
 L'encyclique Caritas in Veritate dans les articles 49 à 52 développe ce point en désignant le vaste champ de l'écologie au service de l'homme : l'écologie humaineet écologie environnementale sont liées, le sort de l'homme sur la planète devant être géré ensemble : 
"Si le droit à la vie et à la mort naturelle n’est pas respecté, si la conception, la gestation et la naissance de l’homme sont rendues artificielles, si des embryons humains sont sacrifiés pour la recherche, la conscience commune finit par perdre le concept d’écologie humaine et, avec lui, celui d’écologie environnementale. Exiger des nouvelles générations le respect du milieu naturel devient une contradiction, quand l’éducation et les lois ne les aident pas à se respecter elles-mêmes. Le livre de la nature est unique et indivisible, qu’il s’agisse de l’environnement comme de la vie, de la sexualité, du mariage, de la famille, des relations sociales, en un mot du développement humain intégral." 

Ainsi, le livre de la nature étant unique et indivisible, les biens matériels, la planète et l'homme lui-même méritent le respect inscrit dans la création tout entière par le Créateur. 


P. Y. Bonnet
 

Le voleur caché dans le miroir...ou le voleur qui dort en nous ?
Le voleur caché dans le miroir...ou le voleur qui dort en nous ?
Un commentaire remarquable et en détail du tableau de Quentin Metsys, avec des aggrandissements, et l'explication de la phrase d'Evangile qu'illustre ce tableau : " Nul ne peut servir deux maîtres". La femme du banquier ou prêteur lit la Bible, ouverte sur deux pages : illustration de Marie et Jésus, et un agneau...
 
 

Rédigé par admin le Mercredi 30 Novembre 2011 à 12:55 | Commentaires {0}

Notez Tags : propriété

2) La propriété privée.


 

 



Plus stimulante que la propriété collective...

Encore faut-il pouvoir accéder aux biens de base...
Encore faut-il pouvoir accéder aux biens de base...
Continuons, si vous le voulez bien, à creuser cette question de la propriété privée, après avoir étudié le principe de destination universelle des biens temporels.  Le fait que le prochain ait lui aussi, des besoins en terme de biens temporels, montre que le droit de propriété, s'il est légitime, ne peut être un droit absolu. On pourrait dire que c'est un droit positif, dérivé du principe de destination universelle des biens temporels : l'expérience le montre bien, la propriété privée incite le propriétaire à bien gérer son domaine propre, à le faire fructifier, alors que la propriété collective est beaucoup moins stimulante car, compte tenu du péché originel, chacun peut être fortement tenté de laisser aux autres le soin de travailler pour entretenir et développer ce qui appartient à la collectivité. Notons que le travail est une des origines de la propriété privée.
 

Rédigé par admin le Mercredi 30 Novembre 2011 à 12:49 | Commentaires {0}

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1) La destination universelle des biens temporels, les bases de la doctrine sociale.


 

 



Quel est le but essentiel de l'organisation de la société humaine ?

Comme son nom l'indique, la Doctrine sociale de l'Eglise nous indique les règles qui doivent présider à l'organisation de la société humaine, pour que la personne puisse s'y développer tout en poursuivant son objectif essentiel, parvenir à la vie d'union avec son Créateur. De ce fait, les relations entre les hommes se réfèrent à la nature de l'homme, créé à l'image de Dieu. Pour les chrétiens, c'est par révélation qu'ils savent que Dieu est Père, qu'Il fait des hommes ses fils d'adoption et qu'en conséquence, tous les hommes sont frères.  

Dieu a inscrit dans la conscience de l'homme cette loi naturelle  qui permet à tout homme de bonne volonté d'adhérer aux principes définis par la Doctrine Sociale de l'Eglise, quand bien même la foi n'est pas présente. Le but essentiel de l'organisation de la société humaine, d'ordre religieux ( " relie à Dieu" ) reste de l'ordre de la foi, mais les moyens étant de l'ordre de la raison, ils peuvent être compris par tout homme qui suit la loi naturelle.
 

Rédigé par CenE le Mercredi 30 Novembre 2011 à 12:41 | Commentaires {0}

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Quatrième partie de notre explication de l'encyclique.



Quant à la finance...

principe de gratuité et solidarité dans le monde de l'économie.
principe de gratuité et solidarité dans le monde de l'économie.
 
 

Quant à la finance, elle doit renouveler ses structures et ses modalités de fonctionnement pour redevenir un instrument au service de l’économie et de la création de richesses, ce qui exige une éthique rigoureuse et respectée. L’intention droite, la transparence et la recherche de bons résultats sont compatiblesIl faut mettre fin à l’usage abusif d’instruments sophistiqués, qui peuvent servir à tromper les épargnants. Les exemples ne manquent pas, par exemple dans le crédit coopératif, que des opérations utiles permettent une juste rétribution de l’épargne. Il est nécessaire d’empêcher les spéculations scandaleuses et frauduleuses et de protéger les sujets les plus vulnérables. Le micro crédit a montré que l’amour intelligent trouve des solutions, qui font appel à la responsabilité du préteur et de l’emprunteur, en conduisant ce dernier à l’autonomie.

  

 

Les consommateurs...


Rédigé par admin le Lundi 28 Novembre 2011 à 17:46 | Commentaires {0}

Notez Tags : Caritas in Veritate

 

Troisième partie de notre explication de l'encyclique.



Chapitre V : La collaboration de la famille humaine

Et si on revalorisait...l'homme ?

Les deux derniers chantiers proposés par le Pape (chapitre V et VI) concernent la collaboration de la famille humaine et la place à assigner à la technique.

 

Il s’agit du chapitre le plus long de l’encyclique, ce qui montre l’importance que lui attache Benoît XVI. Dès le début, le pape rappelle que la solitude, l’isolement sont une des pires formes de pauvreté, souvent à l’origine de toutes les pauvretés. Le refus de l’amour de Dieu en est la cause majeure : l’homme se ferme sur lui-même, se sent étranger, insignifiant, éphémère, dans un monde constitué par hasard, il a beaucoup de difficultés à aimer et vient grossir le nombre des mal aimés. Or le monde moderne multiplie les interdépendances entre les hommes, comme l’avait remarqué Jean XXIII dans Mater et Magistra. Pour y faire face, l’humanité, coupée de Dieu, développe des idéologies et des utopies au lieu de reconnaître que le développement des peuples exige que ceux-ci forment une véritable et unique famille. Paul VI voyait dans le malaise mondial de la fin des années soixante le signe d’une indigence de la pensée. Benoît XVI appelle donc à un approfondissement de la nature de la relation entre les personnes. Les sciences sociales ne peuvent mener à bien ce travail, si elles restent coupées de la métaphysique et de la théologie. La Révélation chrétienne montre que la communion des hommes, loin d’anéantir l’autonomie de chacun comme le font les totalitarismes, la valorise. Eh bien ! Il en est de même des peuples et des cultures : au sein de l’Eglise corps vivant, qui unifie la famille humaine, ils conservent leurs légitimes diversités. L’Eglise est signe et instrument de l’unité des trois personnes de la Trinité, dont chacune est unique, en relation avec les deux autres, dans la transparence réciproque et la communion totale : un seul Dieu, unique substance divine en trois personnes. L’expérience humaine de l’union sacramentelle des époux et celle de la Vérité qui unit entre eux tous les esprits qui y adhèrent, nous aide à comprendre que l’ouverture à l’autre exige une compénétration et non une dispersion.
 

Rédigé par admin le Lundi 28 Novembre 2011 à 17:43 | Commentaires {0}

Notez Tags : Caritas in Veritate

 

Deuxième partie de notre explication de l'encyclique.



Un constat : il y a mieux !

Mais arrêtez de réduire le bonheur !

En introduisant au chapître III de l'encyclique ce premier chantier, proposé aux catholiques et aux hommes de bonne volonté, le Pape rappelle que tous les dévoiements sociaux, politiques, économiques et éducatifs, sont des conséquences de la rupture originelle de l’homme avec son Créateur. L’orgueil de l’homme moderne le pousse à refuser toute référence morale, à confondre bonheur et bien-être matériel, à permettre aux pires injustices de proliférer alors qu'il y a bien plus à découvrir dans la catégorie du bonheur.

 

 

 

Rédigé par admin le Lundi 28 Novembre 2011 à 17:38 | Commentaires {0}

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Anne Céline Denis
Bienvenue sur le blog du Père Yannik Bonnet, polytechnicien, DRH de Rhône-Poulenc, Directeur d'une école d'ingénieurs, veuf, père de 7 enfants, écrivain, prêtre. Le but de ce blog est de donner une formation chrétienne de qualité. N'hésitez pas à formuler questions et remarques dans les commentaires.


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