Saint Joseph, cher saint Joseph.
Au soir de ce 8 décembre où nous fêtons l’Immaculée, Marie, « la Toute Sainte » que Dieu vous a donnée pour épouse, je veux vous dire merci.
Merci de l’avoir aimée et servie. Nous rendons grâce à Dieu pour l’exemple que vous nous offrez : une présence forte et discrète, qui apporte plus que beaucoup de paroles. Merci de votre attention et de votre affection pour Jésus, au long de son enfance et de sa jeunesse.
Merci pour tout ce qu’il a reçu de vous. Vous l’avez aidé à grandir devant Dieu, à apprendre un métier, à devenir lui aussi un homme solide.
Souvent, je vous compare à un chêne, auprès duquel cet enfant, comme une jeune pousse, s’est développé et fortifié, Lui, notre Sauveur, la lumière des nations, la gloire de son peuple, Israël (cf. Luc 2, 32). Quand l’Evangile parle de vous, il dit simplement : « Joseph était un homme juste » (Mat 1,19). Et, dans le langage de la Bible, juste veut dire saint.
Merci encore d’avoir écouté, prié et mis en pratique la Parole de Dieu.
Merci pour votre foi limpide, pour votre vie de travail et de service.
Aidez les jeunes réunis, ce soir, dans la Basilique de Fourvière, Eclairez aussi tous les autres jeunes de notre diocèse et de la grande famille de l’Eglise.
Montrez-leur comment garder ou retrouver le goût d’une existence pure, joyeuse, droite, sérieuse, active et paisible. Aidez-les aussi, à mener une vie où la prière, le silence et la louange aient une belle place, à se former et à se qualifier pour prendre de vraies responsabilités dans la société, pour y donner le témoignage de leur foi et répandre la joie de l’Evangile.
Saint Joseph, MERCI et priez pour nous tous.
- Prière prononcée par le cardinal Philippe Barbarin, lors de la Messe des Jeunes du 8 décembre 2010, à la basilique de Fourvière, à Lyon.