Avant d’être économique, la crise que nous vivons est spirituelle, morale et culturelle.
 

Spirituelle, car elle est l’aboutissement d’une prospérité économique sans précédent, qui a favorisé une véritable idolâtrie de l’argent, du confort, des loisirs, de la consommation tous azimuts. Morale, parce que les idéologues de l’usage illimité du libre arbitre ont fait oublier à nos contemporains qu’il y a un mode d’emploi de l’être humain que l’on ne peut transgresser sans causer de grands dégâts. C’est le bon usage du libre arbitre qui engendre la vraie liberté alors que son mauvais usage engendre l’esclavage par la drogue, l’alcool, la pornographie.. etc. Culturelle, parce que les médias de masse ont fait perdre tout esprit critique à la plupart et que l’école, elle-même, est devenue un lieu où l’on apprend à ingurgiter et à régurgiter pour obtenir un diplôme et non à réfléchir, à s’interroger, à discerner le vrai du faux.

C’est cette triple crise, qui engendre les difficultés économiques qui touchent principalement ceux et celle issue des familles explosées et sans défense devant ce déferlement de la publicité et du marketing politique.
 

 

Rédigé par CenE le Jeudi 5 Janvier 2012 à 17:32 | Commentaires {0}

Adoration du veau d'or...
Adoration du veau d'or...

Luc 12, 13-21

13 Quelqu’un de la foule lui dit : "Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage." 14 Il lui dit : "Homme, qui m’a établi pour être votre juge ou régler vos partages ?" 15 Puis il leur dit : "Attention ! gardez-vous de toute cupidité, car, au sein même de l’abondance, la vie d’un homme n’est pas assurée par ses biens." 16 Il leur dit alors une parabole : "Il y avait un homme riche dont les terres avaient beaucoup rapporté. 17 Et il se demandait en lui-même : Que vais-je faire ? Car je n’ai pas où recueillir ma récolte. 18 Puis il se dit : Voici ce que je vais faire : j’abattrai mes greniers, j’en construirai de plus grands, j’y recueillerai tout mon blé et mes biens, 19 et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as quantité de biens en réserve pour de nombreuses années ; repose-toi, mange, bois, fais la fête. 20 Mais Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, on va te redemander ton âme. Et ce que tu as amassé, qui l’aura ? 21 Ainsi en est-il de celui qui thésaurise pour lui-même, au lieu de s’enrichir en vue de Dieu."

Rédigé par CenE le Mardi 3 Janvier 2012 à 22:07 | Commentaires {0}

Luc 12, 35-38 : " Tenez-vous prêts".
Luc 12, 35, 38 35 "Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées. 36 Soyez semblables, vous, à des gens qui attendent leur maître à son retour de noces, pour lui ouvrir dès qu’il viendra et frappera. 37 Heureux ces serviteurs que le maître en arrivant trouvera en train de veiller ! En vérité, je vous le dis, il se ceindra, les fera mettre à table et, passant de l’un à l’autre, il les servira. 38 Qu’il vienne à la deuxième ou à la troisième veille, s’il trouve les choses ainsi, heureux seront-ils ! 39 Comprenez bien ceci : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur devait venir, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. 40 Vous aussi, tenez-vous prêts, car c’est à l’heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme va venir." 
Rédigé par CenE le Mardi 3 Janvier 2012 à 21:45 | Commentaires {0}

Luc 12, 39-48 : " Est-ce pour nous que tu dis cela?"



Luc 12, 39-48 
 

39 Comprenez bien ceci : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur devait venir, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. 40 Vous aussi, tenez-vous prêts, car c’est à l’heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme va venir." 41 Pierre dit alors : "Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tout le monde ?" 42 Et le Seigneur dit : "Quel est donc l’intendant fidèle, avisé, que le maître établira sur ses gens pour leur donner en temps voulu leur ration de blé ? 43 Heureux ce serviteur, que son maître en arrivant trouvera occupé de la sorte ! 44 Vraiment, je vous le dis, il l’établira sur tous ses biens. 45 Mais si ce serviteur dit en son coeur : Mon maître tarde à venir, et qu’il se mette à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, boire et s’enivrer, 46 le maître de ce serviteur arrivera au jour qu’il n’attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas ; il le retranchera et lui assignera sa part parmi les infidèles. 47 "Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’aura rien préparé ou fait selon sa volonté, recevra un grand nombre de coups. 48 Quant à celui qui, sans la connaître, aura par sa conduite mérité des coups, il n’en recevra qu’un petit nombre. A qui on aura donné beaucoup il sera beaucoup demandé, et à qui on aura confié beaucoup on réclamera davantage.

Rédigé par CenE le Mardi 3 Janvier 2012 à 14:42 | Commentaires {0}

 


Des principes seulement destinés aux fondements de la vie politique ?

Entreprise et doctrine sociale de l'Eglise : travailler dans la paix du coeur, c'est possible!

  
  


  
Un de mes amis m'entreprend sur la Doctrine sociale de l'Eglise. Il n'arrive pas, me dit-il, à en voir les applications pratiques, adaptées au monde de l'entreprise privée. Les principes généraux, tels qu'il a pu les percevoir dans les encycliques des papes de l'après-guerre, lui paraissent clairs, mais il les pense destinés à servir de fondements à la vie politique; les papes dénoncent avec pertinence toutes les fausses voies empruntées par les idéologies modernes, matérialistes, amorales, athées, collectivistes ou individualistes. Cet ami me dit se réjouir de voir Jean-Paul II, dans Centesimus Annus, refuser le productivisme, l'économisme, le culte aveugle de la rentabilité, tout en prônant l'économie d'entreprise, celle où les hommes, qui en ont la capacité, peuvent créer, développer, faire évoluer les affaires, créant ainsi des richesses, des emplois, des sources potentielles de nouveaux investissements. Tout le discours sur l'importance de la famille, sur les limites du pouvoir de l'état, sur la nécessaire vitalité de la vie associative, des " communautés intermédiaires" ( entre l'état et le citoyen), lui paraît sain et plein de bon sens.

 

Rédigé par admin le Vendredi 30 Décembre 2011 à 22:11 | Commentaires {0}

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Memling, vision de la Jérusalem céleste
Memling, vision de la Jérusalem céleste

Luc 12, 49-53

Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! 50 Je dois recevoir un baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli ! 51 Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. 52 Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; 53 ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
 

Ce nouvel épisode de l’enseignement de Jésus à ses disciples comporte deux messages d’un ton très différent l’un de l’autre. Le ton du premier est celui d’une confidence du Maître à ses disciples, à ses proches, en relation quotidienne avec Lui mais pas toujours conscients de ce qu’Il vit intérieurement dans l’exercice de sa mission. Le ton du second est celui du pédagogue qui commence par formuler une question avant de donner Lui-même la réponse, une réponse qui a dû secouer les disciples et qui nous secoue encore aujourd’hui.

 


Rédigé par CenE le Jeudi 29 Décembre 2011 à 17:55 | Commentaires {0}

Luc 12, 54-59  :" Esprit faux", utilise ta raison !

 


  
                              
 

12 54 Jésus disait encore à la foule : 

« Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. 55 Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il fera très chaud, et cela arrive. 56 Esprits faux ! L’aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger ; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ? 57 Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ? 58 Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin efforce-toi de te libérer envers lui, pour éviter qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes, et que celui-ci ne te jette en prison. 59 Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier centime. » 

  

Jésus a privilégié ses apôtres en les enseignant quotidiennement et en répondant à leurs questions, chaque fois qu’il en était besoin. Avec la foule, Il a parlé le plus souvent en paraboles , mais dans le passage que nous venons de lire, Il leur donne en outre la consigne de faire fonctionner leur jugeotte avec autant de pertinence qu’ils le font dans leur vie quotidienne, quand il s’agit de diriger leur vie et de porter un jugement sur leur époque. 
  

 


Rédigé par admin le Jeudi 29 Décembre 2011 à 17:43 | Commentaires {0}

Luc 11, 5-13. La parabole du casse-pied .

 


 
 

Luc 11, 5 à 13

5 Jésus leur dit encore : « Supposons que l’un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : ’Mon ami, prête-moi trois pains : 6 un de mes amis arrive de voyage, et je n’ai rien à lui offrir.’ 7 Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : ’Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain’, 8 moi, je vous l’affirme : même s’il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. 9 Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. 10 Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvre. 11 Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson ? 12 ou un scorpion, quand il demande un oeuf ? 13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »

 

 


Rédigé par admin le Lundi 19 Décembre 2011 à 21:54 | Commentaires {0}

Notez Tags : Evangile

Autorité et principe de subsidiarité, suite.


 

 



Autorité et compétence : en plus, il y a le principe de Peter !

Appréciable autorité ! (2) Qui me confèrera cette autorité magique dont je rêve ?

 

Or, l’autorité ne se donne pas. Quand on nomme, désigne, élit, etc, un responsable hiérarchique, on ne peut en aucun cas lui conférer de manière quasi magique une autorité ; on ne constatera qu’à l’usage que le choix a été judicieux …ou regrettable. Certes, si l’impétrant a déjà officié en position de responsable, on peut présumer avec plus de chances de ne pas se tromper sur le risque de le voir " reconnu" par ses subordonnés. Mais attention au Principe de Peter   qui postule qu’il finit toujours par atteindre son niveau d’incompétence ! 
  

De fait, la compétence "technique" permet de " faire autorité" dans un domaine, c’est-a-dire relativement aux choses, elle ne suffit pas pour montrer de l’autorité sur les hommes.

 

 


Rédigé par admin le Lundi 19 Décembre 2011 à 21:28 | Commentaires {0}

Notez Tags : Subsidiarité

Autorité et principe de subsidiarité.


 

 

Cellules de la société et responsable : opération identification du responsable !

Appréciable autorité ! (1)

 

L’expérience nous montre que la société humaine a atteint un grand niveau de complexité. Pour faire face à tous les besoins de la personne, besoins qui se diversifient sans cesse, de nouvelles cellules de société se créent, grandissent et parfois meurent, quand le besoin, dont elles étaient l’objet, a disparu ou a été mieux pris en charge par une cellule nouvelle.

Les cellules ont entre elles des relations nombreuses, vivantes, organiques. Jean XXIII, dans Mater et Magistra, a fait le constat de cette multiplication des relations sociales dans la société moderne. 
  

Si l’on veut que cette société complexe respecte en tout lieu et en toute circonstance les droits fondamentaux de la personne, il est clair qu’il est indispensable qu’à la tête de chacune de ces cellules de société puisse être identifié un responsable, à qui aura été confié une mission de " dire" le bien commun, d’en conduire la réalisation, d’en assumer les difficultés, voir les échecs.

 

 


Rédigé par CenE le Lundi 19 Décembre 2011 à 21:23 | Commentaires {0}

Notez Tags : Subsidiarité
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Anne Céline Denis
Bienvenue sur le blog du Père Yannik Bonnet, polytechnicien, DRH de Rhône-Poulenc, Directeur d'une école d'ingénieurs, veuf, père de 7 enfants, écrivain, prêtre. Le but de ce blog est de donner une formation chrétienne de qualité. N'hésitez pas à formuler questions et remarques dans les commentaires.


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